BERIAULT & BEAUDRY




GÉNÉALOGIE



Introduction


Au moment où j’écris ces lignes, ma soeur Rachel et moi sommes les deux enfants encores vivants d’une fratrie de quatre. Marc, le plus vieux et fondateur de IMO Montréal, est décédé à Montpelier le 15 septembre 2011. Sylvain, le cadet, quand à lui, nous quitta en solitaire, comme il le fut toute sa vie, à l’hivers 2021.

D’un commun accord, Rachel et moi avons convenu qu’il était de notre devoir de mémoire de laisser le plus d’information possible sur le nom Bériault pour notre descendance qui s’agrandit rapidement de trois générations déjà. Cette page sur Internet permet de partager quelques souvenirs, des liens importants sur les réalisations de Claire Beaudry notre mère et Raymond J. Bériault, notre père, qui sont simplement pour vous: grands parents ou même, arrière grands parents.

Page BÉRIAULT & BEAUDRY sur mon site BERA

Généalogie BERIAULT


Marc et moi avons fait au début de ce siècle plusieurs recherches généalogiques, Marc plus spécifiquement avec des notaires du Québec concernant surtout les deux premiers Bériault qui sont arrivés au Québec vers la fin du 17ème siècle. Pour ma part, via le site Internet Ancestry, j’ai poussé l’exploration plus à fond, puisque l’on retrouve le nom Beriau chez les Plantagenets du 13ème siècle et aussi Berio en Italie quelque 200 ans plus tard. Nous savons aussi par les généalogistes québécois, que les lettre L et T furent ajoutés systématiquement au nom de famille lors de leur arrivée en Nouvelle France, aux voyageurs s’ils savaient lire et écrire (L pour lettré) et de confession Catholique (la croix la lettre T) sachant que beaucoup d’entre eux fuyaient les guerres de religions qui sévissaient alors en Europe.

Enfin ceux qui explorerons en détail Ancestry.com (voir lien plus bas) sachez que j’ai beaucoup de réserve sur le 7 fils d’Elisabeth Flandrika D’Orange Nassau (1577), Francois qui aurait des liens avec les De La Tour de France et portait le surnom dit Simonet d’Auvergne…D’aucun diront qu’il était difforme ou illégitime et qu’il fut caché par la célèbre famille royale comme cela se faisait souvent à l’époque. Pour le reste vous verrez que nos ancêtres québécois s’installèrent tous deux dans la région de Hawksburry entre Montréal et Ottawa. Beaucoup d’entre nous avons donc une parenté dans ces régions, papa pour Fassett et grand maman Rose Viau pour Ottawa. D’autres dans notre parenté, telle ma grand mère paternelle Zéria Landry viennent aussi de ces régions. Pour terminer sachez que de nouvelles familles, par exemple Roberge, Bissonnette, Curadeau, Dialo et Lalande sont maintenant reliées aux Bériault par les mariages des quatre enfants Bériault, et bien entendu leurs enfants. Rachel et moi vous assignons ainsi la responsabilité de continuer le travail entrepris par Marc et André sur Ancestry en élargissant les descendances inscrites et en faisant les révisions nécessaires sur les données déjà colligées de nos ancêtres. 

Pierre, Vincent, Nicolas, Dylane, Maxim ou Raïna… tous Bériault que vous êtes, soyez les bienvenus, sur simple demande, pour recevoir les codes d’accès et ainsi perpétuer notre travail pour vos petits enfants!

Ancestry.Ca
Arbre BERIAULT & BEAUDRY
Le dossier contient présentement 990 noms allant du moyen-âge à aujourd’hui.

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ANCESTRY.CA
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Claire Beaudry



Andre Beriault


Claire est née à Ottawa en 1919 dans la maison de Rose Viau et de l’entrepreneur électricien Émile Beaudry, nom bien connu de cette ville, alors que le pays passait à pas de géant dans le nouveau monde d’entre deux guerres. Elle termine ses études avec un Diplôme du cours supérieur en piano, avec Très-Grande distinction, au Conservatoire de l’Institut musical d’Ottawa en 1937. Dès 1942, elle avait des élèves de piano à l'école de musique de l'université d’Ottawa et se fait largement connaître au Québec et en Ontario, tant à la radio, connue comme Miss Melody Girl que dans de multiples salles de concerts. Juste avant de quitter pour le Cambodge est obtient en 1952 de l’Université d’Ottawa, son diplôme en Harmonie Musicale.

Elle fut une mère comblée! 
Après cette carrière musicale exemplaire, elle guida avec sagesse sa famille dans un voyage au bout du monde, vers le Cambodge des années 50, en pleine guerre d’Indochine. Plus tard, de retour au Canada elle supportera vaillamment Raymond dans ses visées politiques des années 60, dans un Québec fort mouvementé de tourbillons tantôt conformistes tantôt séparatistes. Après le décès de Raymond elle retourna son dévolue sur sa carrière musical et en 1975 devient membre du Canadian Federation of Music Teachers Association et participe à divers ateliers de musique dont celui de BANFF. Elle termine en 1977 un diplôme Baccalarium Artis Musicae à l'Université Mc Gill, puis se consacre à l’enseignement à partir de 1980 en travaillant avec divers intervenants de l’éducation, dont le Canadian bureau for the advancement of music et comme traductrice des cours de musique pour enfants produits par les maisons bien connues, Alfred et Bastien.

Laissant ses quatre enfants et autant de petits enfants, elle décède le 27 juin 2008 au CHSLD Jean de Lalande de Montréal. Elle est inhumée, avec son mari Raymond ainsi que deux de ses enfants (Marc et Sylvain) au cimetière Saint Antoine de Padoue (lot 155) sur le Chemin de Chambly à Longueuil.

Musique de Claire

Vous trouverez sur le Google Drive avec lien ci-dessous les derniers enregistrements musicaux que Sylvain et moi avons réalisés dans la salle Pollack de l’Université Mc Gill sur un Ampex 4 pistes analogique; les rubans furent numérisés et traités musicalement beaucoup plus tard par moi-même avec l’application Isotope.

MUSIQUE SUR GOOGLE DRIVE

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Raymond Bériault



Andre Beriault


Né à Fassett, Québec en 1916, Raymond Bériault termine ses études Classique au Collège Saint Alexandre dans la Gatineau près d’Ottawa et termine comme Licencié en Philosophie à l’Université d’Ottawa, où il sera aussi chargé de cours. Il mariera Claire Beaudry et auront quatre enfants, Marc, Rachel, André et Sylvain qui naitra après le retour d’Indochine en 1955.

Ayant acquis une précieuse expérience dans les problèmes relevant du domaine de l’éducation, du bien-être et des questions sociales, Raymond consacra dix ans de sa vie au service de l’éducation de base, comme Directeur adjoint au Service de l’Éducation populaire du Ministère de l’Instruction publique de l’Ontario, et comme Vice-président de la Société Canadienne de l’Éducation aux Adultes. Rédacteur en chef de la revue Bien-Être Social, délégué canadien au congrès international de l’UNESCO sur l’éducation de base en Autriche (1950), élu Président du comité exécutif de ce congrès, Raymond Bériault était prêt à accepter la mission que lui confiait l’UNESCO au Cambodge, au plus fort de la guerre d’Indochine entre 1942 et 1955. Invité par le Roi Norodom Sihanouk, il fait alors partie de multiples missions rattachées à l’enseignement supérieur aux adultes jusqu’à ce que les communistes Khmers Rouges boutent les occidentaux hors du Cambodge.

À son retour au Canada, Raymond Bériault fait un court séjour à la Maison de Radio-Canada comme Spécialiste des affaires internationales avec le réalisateur Jean Sarrazin, puis est nommé Secrétaire général de la Voie Maritime du Saint-Laurent sous Lionel Chevrier. Il publie en 1957 aux Éditions Leméac, une étude sur le Cambodge et son histoire, intitulée KHMERS. Son témoignage ne comporte, envers le Cambodge, que l’expression de la véritable amitié : celle qui estime assez un partenaire pour être profondément sincère dans la critique comme dans l’éloge.

Au moment de son décès en 1971, après quelques années comme Directeur général de la ville de Candiac, Raymond Bériault est Directeur du développement industriel de la Ville de Longueuil lors de sa fusion avec la Ville de Jacques Cartier sur la Rive Sud de Montréal. Il reçoit une cérémonie officielle de la ville de Longueuil avec tous les hommages et est inhumé au cimetière Saint Antoine de Padoue (lot 155) sur le Chemin de Chambly à Longueuil.

Livres de Raymond Bériault

Raymond Bériault publie deux volumes. Le premier, chez les Éditions Leméac, est une étude historique sur le Cambodge, intitulée KHMERS. Il publiera plus tard, chez les Éditions 70, une monographie sous le pseudonyme CLAMARS intitulé Ma campagne électorale.

En supplément, Rachel et moi, récemment, avons produit un album photographique du même voyage de la famille Bériault au Cambodge de 1952 à 1955 intitulé Voyage au bout du monde. Les photos sont celles-là même prises par Raymond au cours de son séjour. Celles-ci furent tirées sur son agrandisseur maison dans le sous-sol de la maison sur la rue Borden. Le petit recueil contient nos introductions, quelques notes personnelles ainsi que des extraits du manuscrit KHMERS.

Voici deux liens publiés sur mon site vers des livres publiés par AN STUDIO sur l’éditeur en ligne Blurb. Nous vous suggérons de vous procurer ces deux livres, comme souvenirs familiaux.

KHMERS Monographies historique et sociale sur le Cambodge des années 50
Page du livre: Khmers

Voyage au bout du monde Résumé photographique du voyage de la famille Bériault au Cambodge entre 1952 et 1955
Page du livre: Voyage au bout du monde